L'amour N'a Pas De Limites

Personnage principaux ou couple principal : Les Tokio Hotel, mais principalement les jumeaux.
Genre: Hum.. bonne question =S
Alerte: Sexe inceste-homosexuel, viol (cause de drogue et d'alcool).
Résumé : Tout commence par un viol.. mais est-ce que cela finira autrement?
Droit d’auteur: Tout vient de ma petit tête, sauf les personnages bien évidemment.

Bill: x (Narrateur)
Tom: x
Gustav: x
Georg: x

CHAPITRE 1 – Bienvenue En Enfer

Tout commence un mercredi matin, en France. Le groupe est en pleine tournée européenne. Le jeune Bill Kaulitz se réveille gentiment dans sa chambre d'hôtel pour commencer une journée qu'il pensait comme les autres mais qui en réalité, va changer sa vie..

Il devait être environ 11h00 quand j'entendis quelqu'un taper à ma porte comme un fou, suivit d'une beuglée impossible. En entendant la voix, je compris qu'il s'agissait de mon frère.

- Biiiiiiill, lèves-toi fainéant, on a répèt à 13h00!

Un long et pénible soupir s'échappa du fond de ma gorge. J'étais encore à moitié endormit, sorti trop subitement de mon sommeil. Je tourna ma tête et l'enfoui sous mon oreiller en entendant mon double frapper encore plus fort à ma porte.

°Putin il fait chiez…°

Je ferma les yeux, me laissant retomber dans le monde de Morphée. Malheureusement pour moi, Tom était rentré dans ma chambre. Il avait accouru dans ma chambre et s'était gentiment jeté sur mon lit, et donc sur mon corps. Je laissa échapper un gémissement de surprise et sortit subitement ma tête de sous mon coussin, les yeux encore à moitié clos. Je le poussa pour qu'il s'enlève de mon corps et me mit assis pour râler.

- P'tin Tom, tu soule, j'dormais..
- J'sais bien glandu! C'est pour ça que j'suis venu te réveillé.
- Mais.. c'est 11h00!
- Je sais lire l'heure, merci.. bon, allé habille-toi, Gus' et Georg sont déjà en bas.
- Ouais, ouais.. j'arrive..

Mon jumeau me sourit et me déposa un gentil baiser sur la joue, ce qui me rendit mon sourire. Puis il s'enleva de mon lit pour repartir de ma chambre aussi vite qu'il était entré. Quant à moi, je m'étira doucement pour enfin sortir de mes rêveries et me lever. Restant en boxer, je me dirigea lentement dans la salle de bain pour rapidement prendre une douche. L'eau chaude sur mon corps me fit un bien fou et me sortit définitivement de mon sommeil. Une fois lavé, je sortit de la cabine de douche et m'enroula dans une serviette pour me rediriger dans la chambre, vers mes valises. Je mis dix bonnes minutes pour choisir mes vêtements et opta pour un simple tee-shirt noir, un jeans bleu foncé retenue par ma ceinture Tazuma noire, des santiags noires et grises et pour terminer le tout, un blouson en cuir noir.

Spoiler:

Après avoir choisit mes habits, je retourna dans la salle de bain et m'habilla. Je laissa le linge sur le bord du lavabo et c'était partit pour le moment maquillage-coiffure. Cela me pris une bonne trentaine de minutes, voir même plus. Une fois cette séquence terminée, je marcha jusqu'à ma chambre pour m'orner de deux-trois bijoux et voilà, j'étais fin prêt. J'attrapa mon portable que je glissa dans une des poches de ma "veste" et finis enfin par sortir pour rejoindre le reste du groupe au restaurant de l'hôtel. Quand ils me virent arrivé, ils levèrent tous les yeux au ciel.

- Ouf, la diva est enfin prête.
- On croyait que t'en finirai jamais.
- Oh c'est bon hein! Vous savez que j'mets un moment pour me préparer!
- Ouais.. enfin bref, mange un truc, t'vas pas partir le ventre vide.

J'acquiesça d'un signe de tête et prit place à leurs côtés. Ils avaient déjà mangé mais restèrent avec moi, histoire de discuter de tout et de rien, sourires aux lèvres, alors que j'engloutissait rapidement quelque chose à manger pour démarrer la journée.
Une fois mon petit déjeune avaler, on se leva tous et hop, direction la salle de concert pour répéter. Il fallait dire qu'on avait un concert ce soir.. alors on échappait pas à la répétition. Tout se déroula comme d'habitude, mis à part une légère altercation entre notre chère bassiste et mon double, mais rien de très grave.
La répétition terminée, nous fûmes raccompagnés à l'hôtel. Mais nous n'y restons que très peu de temps pour à nouveau partir en direction de la salle de concert, Il fallait dire que le concert débutait à 20h00 et il était 17h00. L'attente ne fut pas longue, simplement car nous nous sommes retrouvés dans les loges pour régler les derniers détails, ce qui nous prit une bonne heure. Par la suite, nous avons passé entre les mains des maquilleuses.. et à la fin de tous ça, il restait une demi heure avant l'envoi du show. Nous nous séparâmes pour mieux se concentrer. Je fis plusieurs aller-retour le long d'un couloir tout en canalisant mon énergie pour être d'attaque. Je ne dut pas attendre longtemps pour qu'un des responsable de la tournée vienne me chercher n me disant que le concert allait débuter. Je le suivis donc et rejoignit mes co-équipiers. Un sourire échangé, notre cri de guerre et nos deux musiciens à cordes allèrent chercher leurs instruments. J'entendais les cris s'élever dans la salle, ces cris de joies, d'hystérie qui nous enveloppent à chaque concert. Je souris sans m'en rendre vraiment compte, puis je fut sortie de mes pensées en sentant une main se poser délicatement sur mon épaules. Mon frère. Je lui souris encore plus. Il me prit dans ses bras, je serra son corps fluet contre le mien.

- Merde p'tit frère!
- Merde Tomichou!

On desserra notre étreinte, un petit clin d'œil et let's go, Tom entra sur scène en entamant les premiers accords de "Übers Der Ende Der Welt", suivi ensuit de Gustav, de Georg.. et ce fut mon tour. J'entra sur scène et me mit à chanter pour le plus grand bonheur du public.
Le concert se passa bien, comme d'habitude. Des moments de bonheur, de complicité avec les fans, des sourires échangés, des paroles chantées, des accords joués.. et le show se termina sur les dernières notes de "An Deiner Seite". Quand tout fut terminé, nous retournâmes en backstage, sourires aux lèvres. Comme à chaque fin de concert, nous sommes heureux, encore rempli de bonheur suite à toutes ces étoiles vues dans les yeux du public.
Par la suite, Tom décida de se faire une virée en boite avec Georg, je préféra rester tranquille, tout comme Gustav. Lui et moi nous sommes donc dirigé vers l'hôtel et séparés pour retrouver nos chambres respectives. Une fois à l'intérieure, je m'empressa de retourner me doucher, de me démaquiller et d'aller me coucher en boxer, comme à mon habitude. J'étais exténué. Je m'endormis rapidement, me laissant aller à mes rêveries. Mais je ne savais pas que cette nuit allait simplement changer ma vie…
C'est vers les alentours de 02h00 que la porte de ma chambre s'ouvrit. Une silhouette se dessina dans l'entrée et entra à l'intérieure, refermant la porte derrière elle. Cette même ombre se dirigea doucement, sans un bruit, jusqu'à ma chambre. Elle grimpa sur mon lit alors que je dormais toujours à poings fermés. Mais quand je sentis le poids de cette personne près de moi, je sortit rapidement de mon sommeil et prit peur. Je me mis subitement assis, affolé. Je ne voyais rien suite à l'obscurité de la nuit. Mais quand j'entendis une voix me parler, mes peurs s'enfuirent.

- Chut Bill, t'en fais pas, c'est moi.
- T'es con! Tu m'as fait peur.
- Excuse-moi..
- Qu'est-c'que t'as?
- Je.. j'viens de rentrer.. mais j'ai pas les clés de ma chambre.
- Pfff t'es trop nul.. bon j'ai comprit, viens, j'te laisse une place..

Je lui souris, bien qu'il ne puisse rien voir dans la nuit. Je m'empressa de me rallonger sous mes couvertures, bien au chaud. Mais je fut surpris de ne pas sentir Tom s'en aller du lit pour se mettre en boxer, ni même se glisser dans le lit pour dormir. Mais bon, je le laissa tranquille et referma les yeux pour me rendormir.. seulement voilà, je sentit la main froide de mon double se glisser dans mon dos. Surpris, j'alluma ma lampe de chevet et me mis sur le dos pour le regarder.

- Qu'est-c-'qu't'as Tom? Allez, allonge-toi, c'est tard..
- Pas maintenant..

Je ne compris pas tout de suite, et malheur à moi. Ce n'est que par la suite que je regretta de l'avoir laissé rester avec moi.. Je garda mon regard plongé dans le sien et étrangement, je perçut une lueur perverse au fond du sien. Je ne comprenais pas.. je voulus me redresser mais la main de mon jumeau se posa sur mon torse pour m'en empêcher.

- T.. Tom..
- Chut…

La peur commençait à naître en moi. J'avais sentit quelque chose d'anormal dans sa voix. J'avala difficilement ma salive et n'eut rien le temps de dire, le visage de mon frère s'était déjà rapproché du mien pour faire entrer en contact ses lèvres chaudes et douces et les mienne qui elles, tremblaient légèrement. J'était terrifié, mon cœur bondit dans ma poitrine. Mais qu'es-ce qui lui arrivait? Je ne savais pas.. et j'avais peur.
La suite des événements se déroulèrent très vite. Mon jumeau retira ses lèvres des miennes pour les glisser dans mon cou et sucer doucement ma peau. Je ne pu me retenir de frissonner suite à ce contact, alors qu'au fond de moi, j'étais terrifié. Je sentit les jambes de mon double se mettre de chaque côté de mon corps: il s'était mit à califourchon sur moi. Je posa mes mains sur ses épaules et le repoussa doucement.

- Tom, arrêtes!

Je n'eut le droit à aucune réponse, juste un sourire pervers. Il attrapa vivement mes poignets et les retint contre le lit, m'empêchant de me débattre. Par la suite, il me bloqua complètement, sans me laisser le droit de m'en aller, de le repousser. Et c'est en le voyant ôter son tee-shirt que la peur se lut dans mes yeux. Je me débattit une nouvelle fois mais rien n'y fit. Lui, il enleva rapidement son jean baggy sous mes yeux écarquillés par l'effroi. Il s'allongea sur moi, reprenant ses baisers dans mon cou. Je ressentis encore des frissons le long de ma colonne vertébrale alors que la peur prenait toute la place en moi. Je bougea ma tête pour qu'il s'arrête, il éloigna simplement son visage pour me regarder avec le même sourire. Ce n'était pas possible, ce n'était pas mon frère qui était là devant moi. La peur s'agrandit encore plus quand je sentit les mains de mon double se poser sur mes hanches pour commencer à retirer mon boxer. Je lui dit, la voix tremblante:

- Fais pas ça.. Tom.. s'il te plait..

Mais malheureusement mes supplications étaient vaines. Il termina ce qu'il avait commencé et retira la barrière de tissu pour faire de même avec lui. Nous voilà les deux sans aucun vêtements, corps contre corps. Mon cœur battait tellement fort que j'en entendais les battements. J'avais chaud, peur, je tremblais.. bref, j'étais terrorisé. Je n'eut pas la force ni le temps de me débattre, Tom m'avait déjà mit à plat ventre sur le lit. J'essaya une dernière fois de m'enlever de son emprise.. mais trop tard, il me pénétra avec une brutalité incroyable. Je ne pu m'empêcher de crier de douleur. Mes ongles se plantaient dans le matelas et les larmes me montèrent aux yeux. Jamais je n'eut aussi mal de ma vie. La souffrance se fit d'autant plus grande quand mon double se mit à faire des va-et-vient rapides en moi. Je gémit de douleur, grimaçant, retenant les gouttes d'eau salées qui tremblaient aux bords de mes yeux.
Ce cauchemar dura une éternité à mes yeux alors qu'en réalité, il ne dura que très peu de temps. Quand mon frère se sentit rassasié, il donna un dernier coup de bassin avant de se retirer violemment, m'arrachant un dernier cri de souffrance au passage. Il s'allongea ensuite à mes côtés, à bout de souffle. Moi, malgré la forte douleur, je m'empressa de me lever, ré-enfilant mon boxer. J'étais terrorisé. Je regarda mon double allongé sur mon lit qui lui, ne m'accorda même pas un regard. Ma gorge était serrée au possible, les larmes menaçaient de tomber. Je sortit rapidement de ma chambre et alla m'enfermer dans la salle de bain, essoufflé, affolé, souffrant. Je me laissa ensuite tomber au sol, dos à la porte et me mit à pleurer toutes les larmes de mon corps. Je me sentais sale, j'avais mal autant physiquement que moralement, mon cœur battait le chamade.. et pourtant, au fond de moi, un sensation agréable tentait de trouver sa place. Mais je la refoula rapidement. J'étais bien trop mal pour lui accorder de l'importance.
La fin de ma nuit consista à pleurer, pleurer, pleurer… et je finis par m'endormir sur le carrelage de la salle de bain, recroquevillé sur moi-même, le visage trempé par les larmes.