J'aime sa peau...I love your skin...Laissez votre avis SVP

I love your skin...

Ça fait exactement trois jours que j'ai 19 ans. Ma vie a changé depuis l'obtention de mon bac il y a quatre mois. La vie d'étudiante a commencé et l'indépendance Parisienne est arrivée.
J'ai pour habitude de me rendre dans le bar juste en bas de chez moi à peu près tous les soirs, mon copain qui est maintenant un ex m'a quitté il y a deux jours, cela faisait quatre ans que nous étions ensemble mais je ne lui plaisais plus assez physiquement pour le rendre heureux. Quelle connerie ! Je sais que je ne suis pas un canon de beauté mais de là à dire que je suis devenu moche, faut franchement pas charrié, sale con !

Je racontais ça à James le patron du Bar qui était devenu mon plus grand confident, nous côtoyer tous les soirs a finit par logiquement nous rapprocher...

James :
- Tu sais ma cocotte, je serais prêt à parier que c'est une excuse bidon ! Si j'étais plus jeune j'aurais déjà essayé de te draguer plus d'une fois alors franchement question mocheté tu trouveras sûrement pire que toi !

Moi :
- Merci James, toi t'es un pote, un vrai...

Il a peut-être une quarantaine d'années de plus que moi mais je peux vous assurez que l'amitié n'a pas d'âge...Pas avec lui en tout cas...

Nous nous contions nos malheurs quand un homme entra, homme femme, enfaîte je n'aurais pas su vous dire à cause de la capuche qui le ou la cachait des regards indiscrets.
Il ou elle se posa sur une table non loin du bar, sortit une feuille de papier et chercha quelque chose dans ses poches.
C'est quand il demanda un crayon assez difficilement que je compris que ce personnage quelque peu étrange était un Homme et un étranger, Allemand je crois...
L'ambiance du bar était détendue, James et moi discutions tranquillement tandis qu'un couple s'embrassait un peu plus loin et que l'homme écrivait frénétiquement sur sa feuille de papier chiffonné.

Ma curiosité était intense et l'envie de savoir ce qu'il y avait d'écrit sur cette feuille me titillait au fur et à mesure que sa mine grésillait sur le blanc cassé. Voyant mon regard intrigué James s'était sentit obligé de me rétorquer

« Encore un stressé de Paris, c'est bien connu ! »,

Sans attendre je lui avais répondu

« Un stressé de Paris Allemand James... ».

Un client venait de rentrer, James alla prendre sa commande, il était 22h00 passé, mes nerfs après une journée bien remplis étaient à vif et mon attente avait ses limites.
L'étranger ne cessait de m'observer à chaque phrase achevée et son visage m'était encore totalement inconnu. Je me levais pour saluer James et rentrer chez moi quand l'étranger enleva enfin sa capuche, il me regardait avec de grands yeux, il ne disait rien mais je devinais que la barrière du langage y était pour quelque chose, je me stoppais à l'entrée du bar et le fixais. Ses cheveux manifestement plus emmêlé que les miens étaient attachés en queue de cheval et coincé dans une casquette, ses vêtements n'étaient apparemment pas à sa taille, la critique est facile mais le charme est bien là.

Il a l'air complètement perdu, je ne sais pas si je dois le rejoindre ou bien retourner chez moi en oubliant ses jolis yeux noisette. Je tourne la tête pour observer l'obscurité du dehors et vois une berline noire garée juste devant, un homme est au volant, il lit un bouquin et semble attendre patiemment quelqu'un. Je retourne mon attention vers cet être qui apporte plus d'excentricité qu'autre chose depuis son arrivée à cet endroit. Quelque chose est différent et même James le ressent quand il nous regarde l'un l'autre ne sachant que faire. Sa main est posé sur le morceau de papier, je ne pourrais vous les détaillé compte tenu de la distance qui nous sépare. Tout cela me paraît complètement absurde, je prend néanmoins la responsabilité de mes 19 ans et part à la rencontre de ce bel inconnu, qui ne m'est pourtant pas si étranger...

Lorsqu'il voit que je m'approche de lui à petits pas il attrape la feuille et la four dans la poche de sa veste comme pour m'empêcher de déchiffrer les quelques lignes. James observe la scène silencieux, l'inconnu vient à ma rencontre, aucun sourire ne perce sur nos lèvres. Je m'attend à tous mais surtout pas au fait qu'il m'agrippe la main et m'emmène hors du bar, je ne parle pas et lui non plus. Il se stoppe et me fait signe d'attendre ce que je fais bizarrement...Mes jambes ne bougent plus et mes yeux le regardent comme éblouie par cet élan d'autorité...
Il part en direction du véhicule et parle avec le conducteur qui acquiesce, je ne comprend rien mais ne pose aucune question quand celui-ci revient vers moi. Il me prend la main mais ne bouge pas, je lève les yeux vers son visage qui reste impassible, sans savoir pourquoi je l'emmène avec moi et le fait entrer dans mon appartement qui n'était qu'à quelques mètres de là, ses pas étaient silencieux tandis que les miens étaient claudiquant à cause de mes bottes à talons bleus nuits remontés jusqu'aux milieu de mes cuisses. Un petit short noir cachait la partie intime qu'il me restait en dessous de la ceinture.

J'entrais en premières suivies de cet inconnu qui n'était peut-être que le fruit de mon imagination ou bien même une idée complètement folle s'il s'agissait d'un fou furieux. Son regard parcourut mon petit loft et s'arrêta sur l'affiche de pub juste au dessus de ma télévision, je lui fis un sourire et il comprit, j'enlevais mes bottes d'un geste lent et délicat tandis qu'il m'observait. J'eus l'unique impression qu'il appréciait chaque mouvement que j'effectuais. Je me relevais et replaça mon pull à col XXL qui commençait à laisser entrevoir une de mes épaules. Il n'en avait pas perdu une goutte. Je le regardais tout en ne sachant pas quoi lui dire, nous ne parlons pas la même langue et je ne sais pas quelles sont ses intentions envers moi tandis que je connais très bien les miennes envers lui...
Nous étions toujours dans l'entrée et je lui fis signe de se diriger dans le salon. Alors que j'attendais qu'il avance, il m'observait comme si j'étais la personne la plus fragile qu'il n'ait jamais vu.
J'allais avancer devant lui puisqu'il n'avait pas l'air décidé à bouger mais sa main se posa sur mon bras gauche, je me retournais vers lui et fut saisit par ses bras qui m'entourèrent d'une douceur intense et d'un magnétisme impressionnant. Je me laissais faire mais lorsqu'il interrompit ce câlin plus doux qu'une plume je me sentis comme orpheline, il attrapa mes mains dans les siennes et me fit reculer jusque dans le salon en jouant avec mes doigts. Aucun mot n'était sorti de nos bouches respectives, seulement quelques souffles prononcés avaient parlés pour nous et avaient déliés les langues...

Ses doigts qui m'apparaissaient très abîmés par la temps malgré son jeune âge avaient quitté mes mains pour rejoindre le creux de mon cou pour titiller mon collier qui avait la forme d'un cœur, son regard me parut interrogatif, sans parler je le regardais à mon tour et de ma main gauche j'attrapais le pendentif pour l'arracher de mon cou qui se trouva libéré d'une force trop longtemps possessive et maintenant perdue à jamais. Cette petite chose tomba à terre dans une petite plainte et ses yeux se reposèrent dans les miens, sa main était resté posée dans le haut de ma poitrine et la mienne était venue s'y mêler. D'un geste délicat et d'un simple regard, je l'invitais à continuer son chemin...
Ses yeux qui me désiraient tout autant que moi étais débordant de timidité, je savais que cet homme pourtant venu ici de son plein gré était moins prévenant qu'à son arrivé...

Sa tête se pencha vers moi et la mienne remonta vers lui, ses lèvres se posèrent sur les miennes avec une réserve que je ne pus décrire, il avait un goût sucré et qui en disait long sur sa personnalité, doux mais rieur, désireux mais innocent...Lorsque nos corps se sont liés quelques minutes plus tard, son regard n'était plus celui d'un jeune garçon mais plutôt celui d'un homme qui se souviendrait de moi comme moi je me souviendrais de lui : Un plaisir éphémère...

Chaque moment de cette soirée coule dans mes veines depuis une semaine...La chaleur qui a parcourut mon corps à chaque fois que sa main a osé effleuré une parcelle de mon intimité, la douceur de ses lèvres à chaque fois que mon âmes lui demandait de scellé ce moment d'une touche de sensualité et le regard éternel qu'il avait à chaque fois qu'il croisait le mien...Il est partis sans dire un mot c'est-à-dire sans rien changer à notre nuit, il a juste posé une main sur ma joue et le regard qu'il avait eu en rentrant dans le bar la veille avait repris sa place originel...Dans ses yeux noisettes, une violence entremêler de la plus belle des douceurs se cherchaient sans jamais pouvoir se trouver...

Un moment qui m'a totalement échappé et qui pourtant a pris tellement de signification le jour où James m'a mis ce magazine sous les yeux

« Toi tu l'as fait ma belle ! ».

En caractère gras sur la couverture du livre on pouvait y lire

« Dans ce numéro, des conseils pour coucher avec Tom Kaulitz, le guitariste le plus convoité d'Allemagne »

Une photo de lui prenait la moitié de la page...

Tout prenait soudain un nouveau sens...La voiture...Sa façon de se cacher...de se préserver...le mot...Il avait su avant même...

« Je suis désolé pour ce que je vais faire, toi assise là aussi naturelle que belle et moi perdu dans ce monde artificiel depuis quelques années...Tu es la seule qui ne m'a désiré que pour moi et non pour autre chose que tu comprendras bien trop vite malheureusement...Nous nous reverrons peut-être...Qui sait ? Profite de chaque secondes comme tu l'as fait avec moi ce soir et je me souviendrais de toi à jamais...T »

Mon traducteur Internet a eu la gentillesse de traduire ça pour moi, ce que je croyais être une méchante blague...Jusqu'à ce que je croise une nouvelle fois ce regard...Sur un magazine...

Est-ce une nouvelle fierté dans ma vie d'avoir couché avec une rock-star ?

L'espoir que j'avais de le revoir est maintenant perdu à jamais...Son visage transportera mes rêves le temps que mes lèvres oublient la sensualité de son touché...

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